La continuité, nouveau pilier de confiance pour le Logiciel
Pendant longtemps, les entreprises ont choisi leurs solutions numériques en privilégiant la performance : fonctionnalités, ergonomie, rapidité, innovation… Aujourd’hui, ces critères ne suffisent plus. Dans un marché saturé de technologies, un autre besoin émerge avec force : avoir la certitude que la solution existera encore demain.
Un marché toujours porteur, mais plus exigeant
Si la croissance globale de la dépense IT se tasse légèrement (Gartner prévoit désormais +7,9 % pour 2025, contre 9,8 % auparavant), le logiciel reste une valeur sûre. Les prévisions pour 2025 affichent encore +10,5 %, faisant du secteur l’un des plus résilients de l’économie numérique.
Et la dynamique ne s’arrête pas là : selon Forrester, les dépenses liées aux logiciels d’infrastructure (cloud, sécurité, IA) devraient progresser de plus de 13 % par an d’ici 2029, et celles des logiciels applicatifs autour de 10 %.
Dans les faits, la majorité des chaînes de valeur métier reposent désormais sur une ou plusieurs couches logicielles, générant un flux continu de projets. La démocratisation du SaaS contribuant d’ailleurs largement à cette croissance en injectant du digital dans des secteurs parfois peu digitalisés auparavant — restauration, industrie, collectivités, services…
Une belle opportunité… assortie de fragilités bien réelles
Ce contexte offre une fenêtre de croissance pour les éditeurs français, souvent des PME agiles et innovantes. Mais derrière cet essor se cache une réalité moins visible : développer, maintenir et commercialiser un logiciel reste coûteux, long et risqué.
Or chacun le sait, la trésorerie est le nerf de la guerre. Beaucoup d’éditeurs restent financièrement fragiles, ce qui freine des clients qui, logiquement, hésitent à s’engager durablement avec un prestataire jeune ou peu connu. Ce n’est pas la technologie qui bloque, mais la capacité à inspirer confiance sur la durée.
Résultat : même dans un marché porteur, certains éditeurs n’arrivent pas à convertir leur potentiel en contrats récurrents. Les clients veulent de la pérennité, pas seulement de l’innovation.
La continuité : la clé pour lever les freins et accélérer la croissance
Les clients qui investissent dans un logiciel ne cherchent plus seulement une solution performante : ils veulent la garantie que leur outil restera disponible, maintenu et exploitable, même en cas de défaillance de l’éditeur.
Pour rassurer, il est possible d’actionner plusieurs leviers. On peut toujours mettre en avant des références solides afin de démontrer la maturité de la solution. Il est également utile de faire auditer celle-ci par des tiers de confiance, voire de s’appuyer sur un plan de continuité certifié. L’intégration de clauses contractuelles explicites sur la continuité de service contribue aussi à renforcer la confiance. Enfin, une communication transparente sur les mécanismes de sécurisation permet de clarifier le niveau de garantie apporté.
Ces démarches ont un impact direct sur le business : elles facilitent la signature de contrats sur des durées plus longues et ouvrent la voie à des solutions de financement comme la location financière.
Vers un écosystème plus mature et structuré
La croissance du logiciel ne devrait pas faiblir pas dans les prochaines années. Mais pour en tirer pleinement parti, l’écosystème doit évoluer. Il doit à la fois encourager l’innovation et fournir aux clients des garanties tangibles de pérennité.
Face à des géants du secteur déjà établis, les éditeurs français — souvent plus petits — doivent s’emparer du sujet. La continuité ne doit plus être un tabou : en parler ouvertement, c’est prouver sa solidité, son sérieux et son professionnalisme.
Les éditeurs qui transforment ce sujet sensible en argument central font plus que rassurer : ils convertissent une possible faiblesse perçue en véritable atout de confiance et en avantage concurrentiel.
L’entiercement logiciel, une réponse concrète aux enjeux de continuité de service
L’entiercement logiciel apporte une réponse concrète aux enjeux de continuité en garantissant qu’un logiciel reste exploitable, même en cas de défaillance de son éditeur. En déposant de manière sécurisée le code source, la documentation et les éléments nécessaires à la reconstruction de l’environnement (bases de données, dépendances, scripts de build, images conteneurisées…), l’entiercement offre aux clients une véritable assurance opérationnelle. Au-delà de la protection contractuelle, il apporte une maîtrise technique du risque : la capacité, vérifiée et auditée, de restaurer la solution pour assurer la continuité du service.
